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Espace collectivités

restaurer la qualité de l'eau

L’eau qui sort de nos robinets est certes potable, mais au prix de traitements couteux. La solution utilisée en France pour maintenir une eau potable conforme aux normes est de l’ordre du curatif, elle passe par la construction d’usines de traitements, des abandons de captages pollués et des interconnexions entre réseaux pour diluer la teneur en polluants. 

L’autre approche possible est de travailler de façon préventive, en aidant les agriculteurs à éviter de polluer. Le coût du préventif est de 2 à 87 fois (selon les cas) moins important que le curatif, et l‘agriculture biologique a toute sa place dans cette approche préventive.

agriculture biologique et qualité de l'eau

L’ISARA-Lyon a réalisé en 2019 une synthèse bibliographique sur l’impact de l’AB sur la qualité des eaux souterraines et de surface, qui rappelle différents éléments :

« Différentes études ont démontré par modélisation et par extrapolation de scenarii les bénéfices du développement de la bio pour la ressource en eau des territoires. L’une de celle-ci, (Thieu et al., 2011) en modélisant le passage en bio à 100% du territoire du bassin versant de la Seine, de la Somme et de l’Escault, a montré une diminution nette de la contamination azotée des aquifères et des eaux de surface, une restauration de la qualité de l’eau et une réduction significative du risque des blooms d’algues en zone littorale. 

Ce résultat ne pourrait pas être atteint par la seule optimisation des pratiques conventionnelles (meilleure couverture des sols, meilleure gestion et pilotage de la fertilisation azotée) qui permettrait uniquement de stabiliser la situation mais pas d’obtenir une réelle amélioration de la qualité de l’eau ».

Cette synthèse bibliographique sur l’impact de l’AB sur la qualité des eaux souterraines et de surface met en avant l’effet positif global d’un mode de gestion selon le cahier des charges de l’AB par rapport aux systèmes conventionnels. 

La principale force de l’AB est l’interdiction des molécules de synthèse et donc l’absence d’utilisation des herbicides, molécules que l’on retrouve le plus souvent dans les eaux souterraines. 

Par rapport aux pollutions diffuses azotées les références scientifiques et
techniques montrent que les systèmes AB génèrent moins de pertes d’azote par unité de surface vers les eaux de surface et souterraine que les exploitations conventionnelles. Cet effet bénéfique de l’AB est lié à des quantités d’azote apportées plus faibles qu’en conventionnel et à une approche systémique de l’exploitation du fait de l’interdiction d’utilisation des engrais et des pesticides de
synthèse.

 

Les Territoires bio pilotes

Un réseau national pour progresser ensemble

La FNAB anime le réseau des « Territoires bio pilotes », qui rassemble une trentaine de collectivités locales, les plus engagées en faveur du développement de la bio, pour partager, expérimenter et innover ensemble.

Dans toute la France, des territoires agissent et innovent en faveur du développement de l’agriculture biologique sur leurs territoires : accompagnement des agriculteurs vers la bio, développement de filières bio, installation d’agriculteurs bio, sensibilisation du grand public à l’agriculture biologique… 

Découvrez leurs actions décryptées, leurs partenaires, financeurs, résultats et recommandations !

Elus participant au réseau territoires bio pilotes

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